Le médaillé d’argent au 100m hommes à la 12è édition des jeux africains de Rabat 2019, revient sur sa performance à cette compétition et promet des surprises aux championnats du monde d’athlétisme à Doha
Que peut-on retenir de votre prestation aux jeux africains Rabat 2019 ?
Dans l’ensemble tout s’est bien passé. Je suis très content de ma prestation. C’est ma deuxième fois de courir en 9 secondes ce qui signifie que j’ai du potentiel.
Comment avez-vous trouvés vos adversaires ?
En toute sincérité les adversaires étaient à ma portée. C’est pendant les échauffements que j’ai eu un choc au tendon. Cela a joué effectivement sur mon rendement et vous avez tous vu ce qui s’est passé. J’ai finalement terminé deuxième lors de cette course. Pendant cette course là je n’étais pas à 200% et j’ai payé cash.
Comment avez-vous trouvé le niveau de ces 12è jeux africains ?
Le niveau était vraiment élevé. J’ai vu de très bons athlètes. La preuve j’ai fait ma course à 9’’97 et le premier était à 9’’96. Dans les autres disciplines, on a vu également de très bonnes performances. Quant à l’organisation, ils ont fait un travail formidable. Gérer assez de personnes ce n’est pas du tout facile. On a vu les championnats d’Afrique séniors d’Asaba au Nigéria en 2018. Les conditions étaient vraiment pénibles. Cette fois-ci nous sommes satisfaits.
Comment comptez-vous préparer les championnats du monde à Doha ?
Les différentes compétitions auxquelles nous assistons nous préparent déjà pour les championnats du monde. Nous mettons tout entre les mains de Dieu parce que c’est lui qui a le dernier mot. Sinon à mon niveau je suis à 100% prêt pour les championnats du monde de Doha. Je promets de grandes surprises aux ivoiriens. Notre rôle c’est d’honorer la Côte d’Ivoire partout où nous nous trouvons.
Avez-vous les moyens nécessaires à cet effet ?
Oui. Je continu de travailler avec mon coach. On se bonifie au fur et à mesure. Je profite également de cette occasion pour demander aux ivoiriens de mettre les moyens nécessaires à notre position pour mieux nous préparer. Le problème que nous avons en Côte d’Ivoire c’est que nous nous entrainons dans les conditions difficiles. Pourtant nous nous battons pour le drapeau ivoirien. On espère que cela va changer un jour. La fédération ivoirienne fait déjà sa part, il faut que l’Etat mette les moyens à la disposition de nos champions.
Quel conseil pouvez-vous donner à la jeunesse ivoirienne ?
Il y a toujours de l’espoir pour tout le monde. On ne se décourage jamais. Aujourd’hui grâce au sport, je fais le tour du monde. En toute chose c’est la persévérance. J’exhorte la jeunesse ivoirienne au travail non à la facilité. De passage je rends un vibrant hommage à l’artiste ivoirien du coupé-décalé, Dj Arafat qui nous a quitté brusquement. Je dédie lui dédie également ma médaille.
Entretien réalisé par Anicet Zio
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